Lot : 251
[DESSINS ORIGINAUX] Louis GALICE – Le clou, N°1 de Janvier 1888, Maquette originale comportant les 15 dessins originaux pour ce Menu pour la société artistique et littéraire nantaise du Clou, active à Nantes entre 1884 et 1912, comportant des articles de Léon Brunschvicg, P. Chauvet, E. D’Aubram, Alfred Guillon et Armand Sylvestre. Il s’agit de la maquette complète : tous les articles illustrés dans leur état final, imprimés sur papier fort et intercalés des DESSINS ORIGINAUX de Louis GALICE (2 signés), Ary Gambard (8 signés de son monogramme AG), 1 au monogramme non déchiffré et 4 non signés (ces dessins sont probablement de Galice, Gambard ou peut-être de Fernand Fau, Georges Stein, Ferdinand Lunel… artistes ayant étroitement collaboré avec la société du Clou) le tout monté sur onglets et relié en un grand volume in-folio en demi-maroquin rouge à coins, à la bradel dans le goût de Carayon (frottements et accrocs à la reliure, intérieur avec de petits défauts sans gravité). Les dessins comportent quelques remarques au crayon, on remarquera la formidable habileté avec lesquels certains dessins ont été traité, notamment ceux d’Ary Gambard, illustrateur proche de l’éditeur Monnier et ayant notamment produit de superbes compositions pour les Poèmes fantasques de Jean Rameau, membre des Hydropathes. Louis Galice, quant à lui, propose ici des compositions abouties dans le goût de son maitre Jules Chéret. – Un grand dessin à l’encre avec réhauts de craie, sur double page pour la vignette d’en-tête de la première page (47,5x33cm) – Un portrait d’homme à l’encre (possiblement de Léon Brunschwig qui signe l’article?) pour servir de lettrine d’entrée à l’article » L’histoire du Clou » (27×19,5cm) – Une intéressante composition signée Louis Galice avec collages et superpositions pour le portrait de madame H. Bouland ? Légendé » . Une femme heureuse d’avoir passé la nuit au Clou. » servant d’en-tête à la deuxième page. (32×25,5cm) – Un portrait d’homme à l’encre (possiblement de Léon Brunschwig qui signe l’article?) signé du monogramme d’Ary Gambard. – Une importante composition animée très riche à l’encre et avec réhauts de craie, signée de Louis Galice, avec de nombreux personnages et un portrait la comédienne Maria Legault de la comédie francaise, en médaillons dans l’angle inférieur. (37x45cm) Dessin destiné à illustré le monologue » Dix mille francs de dot » par Alfred Guillon, pour être dit par la comédienne. – Un portrait à l’encre du compositeur Charles Gounod, signé du monogramme d’Ary Gambard (30×22,5cm) – Un portrait (croquis) à l’encre du docteur Ange Guépin par le sculpteur Sébastien de Boishéraud (non signé mais attribué dans le texte), élève de Charles Lebourg (30×22,5cm) – Un grand dessin à l’encre avec réhauts de craie signé du monogramme d’Ary Gambard intitulé » Pour le Clou « , très curieuse composition représentant un visage d’homme percé de clous et entouré de musiciens de cabarets. (45,5×30,5cm) dessin pour servir de bandeau en-tête à la page 7 – Trois petits dessins à l’encre de clous stylisés, sur deux papiers, pour servir de lettrines aux pages 7 et 8 (8,5×10,5cm et 17,5x11cm) (non signés, probablement de Gambard) – Un dessin à l’encre avec réhauts de craie signé du monogramme d’Ary Gambard, représentant le personnage de Ramire Gobichon, en costume de la période Louis XV, pour le conte » Le doigt divin » raconté par Armand Sylvestre (30×22,5cm) – Un dessin à l’encre signé du monogramme d’Ary Gambard, représentant le personnage de la jolie Elva Soublyé des Andouillettes, du même conte (29,5x22cm) – Un dessin à l’encre avec réhauts de craie, signé du monogramme d’Ary Gambard, représentant le personnage du cocher, du même conte (30x22cm) – Un dessin à l’encre signé du monogramme d’Ary Gambard, représentant le personnage d’Honoré des Gabelous, du même conte, décapité à la hache ! (30,5×22 ,5cm) – Un dessin à l’encre signé du monogramme d’Ary Gambard, représentant un cochon noir, dessin concluant le conte d’Armand Sylvestre (30,5×22,5cm) Intéressant spécimen de la société artistique et littéraire de la fin du 19ème siècle, dans la lignée des sociétés bibliophiliques autour de figures telles qu’Octave Uzanne, ou des cabarets du Chat Noir, des arts incohérents de Jules Lévy entre autres.
Estimation : 400/600€